La succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA) est désormais officiellement engagée. Après près de huit années de loyaux services, ce dernier quittera son poste prestigieux en février 2025, à l’échéance de son mandat.
Les candidatures pour cette fonction convoitée ont été clôturées le 6 août 2024. Bien que l’organisation panafricaine n’ait pas encore publié la liste officielle des prétendants, trois personnalités se sont d’ores et déjà déclarées : le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, le Kenyan Raila Odinga et le Mauricien Anil Gayan.
L’élection du président de cette institution continentale s’effectuera par un scrutin secret, nécessitant une majorité des deux tiers des États membres détenant le droit de vote. Ce mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois, est réservé à un représentant de l’Afrique de l’Est pour la présente échéance.
En sa qualité de chef de l’exécutif de l’UA et de représentant légal de cette organisation, le président de la Commission joue un rôle essentiel dans l’orientation des grandes politiques du continent. Cela inclut notamment la gestion des crises sécuritaires et la promotion de l’intégration économique, en particulier dans le cadre de la future zone de libre-échange africaine.
Le choix du prochain président de la Commission de l’UA revêt une importance capitale pour l’avenir du continent. Les trois candidats en lice, issus de différents pays, ont chacun des atouts et des visions distinctes pour relever les défis auxquels fait face l’Afrique. Le scrutin s’annonce donc passionnant et décisif pour l’orientation future de l’organisation panafricaine.
Par: S Alliance