« Ce qui va se passer n’est autre que la pose du dernier acte pour finir ce complot contre la candidature, a lancé Ousmane Sonko. L’Assemblée nationale va être convoquée certainement en procédure d’urgence et faire passer ces mesures tendant à réhabiliter certains candidats et à tout faire pour exclure un candidat qui semble être le mieux placer pour remporter la prochaine élection présidentielle. »
Sa condamnation a provoqué des violences meurtrières dans le pays : 16 décès officiellement, 29 selon le leader du parti Pastef, qui dénonce un « usage disproportionné de la force », et interpelle les partenaires du Sénégal, notamment la France : « Je ne doute pas que la France soit un pays ami du Sénégal. il est temps qu’on sache si c’est une amitié dédiée au peuple sénégalais ou bien à une élite, corrompue, violente. » Finalement, il demande : « Je souhaiterais demander au gouvernement d’arrêter de collaborer militairement, policièrement, avec le gouvernement français pour les sept prochains mois. »
Appel particulier adressé également à la Turquie, pour « cesser tout approvisionnement » de matériel militaire « durant cette zone de turbulences », dit-il. Ousmane Sonko appelle ses partisans à « ne pas avoir peur ». De son côté, le gouvernement accuse l’opposant d’inciter « à l’insurrection ».