Le chef de gouvernement désigné par la junte, Ali Lamine Zeine, qui avait notifié les Nations unies de son intention de se rendre à New York pour participer à l’Assemblée générale, s’est heurté à une fin de non-recevoir. La note verbale transmise fin août par son cabinet pour évoquer son projet de déplacement a suscité un certain malaise au siège de l’institution
internationale.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a personnellement indiqué qu’il ne souhaitait pas donner son accord à la venue d’Ali Lamine Zeine. Les Nations unies ne reconnaissent pas à ce jour la junte nigérienne et continuent de soutenir officiellement le président Mohamed Bazoum, assigné à
résidence depuis le 26 juillet.
Dès le lendemain du putsch, Antonio Guterres
avait appelé à plusieurs reprises « à la réintégration immédiate du président
nigérien à la tête de l’Etat ».Ali Lamine Zeine souhaitait s’exprimer à la Le premier ministre de la junte recalé de l’Assemblée générale de l’ONU de l’ONU dans le cadre des Le premier ministre de la junte recalé de l’Assemblée générale de l’ONU discours de l’Assemblée générale, dont la 78e session s’est ouverte mardi. Car si les Etats aux mains de juntes ont été suspendus des
organisations régionales (Communauté économique des Etats de l’Afrique
de l’Ouest et Union Africaine), ils ne peuvent l’être des Nations unies. L’Assemblée générale est, dans ce contexte, devenue ces dernières
années le grand rendez-vous international des putschistes pour faire entendre leur position. Depuis 2021, le Mali y a multiplié les coups d’éclat.
Source : Africa intelligente