Des magistrats ont été réquisitionnés pour être déployés sur le front, du 14 août au 13 novembre 2024. Dans une déclaration publiée le 15 août 2024, l’intersyndicale des magistrats dénonce cette mesure comme un acte de sabotage de l’autorité de la justice. Selon l’intersyndicale, ces réquisitions sont liées à des dossiers judiciaires impliquant des soutiens du pouvoir, que les magistrats ont traités conformément à leurs prérogatives.
L’intersyndicale appelle l’opinion nationale et internationale à prendre acte de cette situation, qui semble compromettre l’indépendance de la justice.