De manière générale, la qualité des élections et le niveau de représentativité politique varient grandement d’un pays africain à l’autre. Certains ont fait des progrès significatifs, tandis que d’autres font encore face à de sérieuses lacunes.
Dans les pays où les élections sont les plus libres et transparentes, on observe généralement des cadres légaux et institutionnels solides avec des commissions électorales indépendantes et impartiales. Des processus électoraux fiables, avec peu d’irrégularités avérées (bourrage d’urnes, fraudes, etc.) Un accès équitable aux médias et aux financements de campagne pour tous les partis. Une délimitation des circonscriptions qui respecte les principes démocratiques.
Dans ces cas-là, le système électoral permet une représentation politique assez juste et légitime, reflétant la volonté des électeurs.
Cependant, dans de nombreux autres pays africains, les élections restent entachées de nombreuses imperfections, manque d’indépendance des institutions électorales sous influence du pouvoir en place. Persistance de fraudes et d’irrégularités diverses, remettant en cause la fiabilité des résultats, accès très inégal aux médias et aux financements, favorisant les partis dominants.Délimitation partisane des circonscriptions, faussant la représentativité.
Dans ces contextes, le système électoral ne permet pas une représentation politique équitable et légitime. Certains groupes et courants politiques se retrouvent sous-représentés, voire exclus.
À mon avis final, la qualité des élections et la justesse de la représentation politique restent très hétérogènes en Afrique. Des progrès substantiels sont encore nécessaires dans de nombreux pays pour consolider des processus électoraux véritablement libres, transparents et équitables.
Par : Sama Kingsley