Le continent africain a une particularité. L’Afrique possède plus que toutes les autres régions du monde non seulement un sous-sol exceptionnellement riche en ressources extractives (diverses ressources minières, hydrocarbures, eau…), mais encore très loin d’être exploitées et valorisées.
Nombre de ressources extractives et énergétiques, utilisées dans la fabrication de milliers de produits dans les pays développés du Nord, sont extraites du sous-sol africain. L’Afrique possède à elle seule plus de soixante (60) types différents de minerais, soit 1/3 des réserves mondiales, tous minerais confondus.
C’est connu de tous que les régions en proie aux terrorismes sont les endroits où les ressources minières et énergétiques sont plus concentrées. Malgré ces menaces, on assiste à une ruée des puissances étrangère sous diverses formes, en particulier par des interventions militaires dans les zones identifiées riches en ressources minières (métaux rares et stratégiques) et énergétiques (pétrole, gaz, uranium, hydrogène…), au nom d’une prétendue lutte contre le terrorisme.
Le schéma est le même partout sur le continent. Plus la base militaire est plus conséquente, plus les terrorismes deviennent plus virulents. Certaines régions d’Afrique sont d’ailleurs qualifiées de zones de scandales géologiques du fait de la forte concentration de gisements d’hydrocarbures et de minerais de tout genre. C’est le cas des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), de la RD Congo, du Golfe de Guinée.
Si on prend le cas des pays de l’AES (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), le but exact de la présence des bases militaires à l’époque, que ce soit pour la France ou les États-Unis au Niger, n’est pas de mener une contre le terrorisme. Leurs objectifs premiers consistent à mener des enquêtes exploratoires dans ces pays en crise. Pour que leur présence soit justifiée, il faut qu’il y ait de l’instabilité.
Il est donc clair, que certaines puissances néocoloniales, usant des dernières technologies d’exploration et de contrôle satellitaires, ont mis en évidence ces inestimables ressources extractives, et par conséquent ne voudraient au grand jamais quitter cette zone du Sahel de leur propre gré, de peur de perdre l’occasion de poursuivre le pillage de ces abondantes et stratégiques ressources. Le Sahel et ses ressources du sous-sol sont donc au cœur d’enjeux géostratégiques importants, allant même jusqu’à toucher directement à l’indépendance des pays producteurs ou bien consommateurs.
L’AES a vite compris les enjeux, et a pris la résolution de se séparer de tous néo-colons affabulateurs et spoliateurs sans scrupules, qui, au nom des accords sans tête ni queue avec certains patins de Chef d’État, se croient en territoire conquis et font ce que bon leur semble
. Par : Prince Nicolas.