« L’Union européenne dénonce et regrette les entraves à la liberté de circulation dont l’Ambassadeur européen, en poste à Niamey, a été victime ce mardi 5 septembre alors qu’il se rendait à l’Ambassade de France », indique l’Union européenne dans sa déclaration.
Selon des médias locaux, ce serait le refus du Chef de délégation de l’Ue de se soumettre à une fouille qui aurait motivé ce refus. Il n’en est rien à en croire des sources proches de la représentation européenne. L’ambassadeur Salvador et son homologue espagnol à leur arrivée à l’Ambassade de France, ont été soumis à une attente qui a duré une trentaine de minutes marquée par des coups de fils entre les forces de l’ordre déployées à l’entrée et leur hiérarchie. Ce n’est qu’au terme de ces échanges téléphoniques que les deux personnalités se sont vues opposées un refus d’accéder à l’Ambassade. A aucun moment, il n’a été question de fouille, nous a-t-on confié.
L’Union européenne rappelle les dispositions légales et conventionnelles qui garantissent à son diplomate la faculté de mener à bien sa mission. « Au titre de la Convention de Vienne de 1961, l’Ambassadeur de l’Union européenne a été accrédité en bonne et due forme et il doit, dès lors, pouvoir mener sa mission dans le plein respect de ladite Convention. »
Source:Niamey Infos