La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) regroupe 15 pays d’Afrique de l’Ouest dans une zone de libre-échange et d’intégration économique régionale. Avec une population cumulée de plus de 380 millions d’habitants et un PIB combiné de près de 800 milliards de dollars, la CEDEAO représente un marché économique significatif sur le continent africain. Cependant, l’éventualité du départ de certains États membres soulève des interrogations quant à l’avenir économique de cette communauté.
L’économie de la CEDEAO. Les principaux secteurs économiques clés de la région CEDEAO sont : L’agriculture, Principale activité économique, elle représente environ 30% du PIB collectif. Les principaux produits sont le cacao, le café, le coton, les noix de cajou, etc. Les hydrocarbures. Des pays comme le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire sont d’importants producteurs et exportateurs de pétrole et de gaz naturel.
Les industries manufacturières : Bien que peu développées, certains pays comme le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont des secteurs industriels émergents. Les services, le secteur tertiaire (commerce, télécommunications, tourisme, etc.) prend de l’importance dans certains pays.
Les avantages et défis d’un départ de certains États
Avantages potentiels, renforcement de l’intégration économique régionale au sein du noyau restant de la CEDEAO., développement accéléré des échanges commerciaux intra-régionaux au sein du groupe, meilleure coordination des politiques économiques et monétaires entre les États membres restants.
Défis potentiels sont, perte de poids économique et de puissance de négociation pour la CEDEAO sur la scène internationale, réduction des investissements directs étrangers dans la région restante de la CEDEAO, fragilisation de la position concurrentielle de la CEDEAO face aux autres communautés économiques africaines, et risque d’affaiblissement du marché commun et de la libre circulation des biens, des services et des personnes.
A mon avis pour conclu, le départ de certains États, bien qu’il puisse favoriser une plus grande intégration économique régionale au sein du noyau restant, soulève de nombreuses interrogations quant à la capacité de la CEDEAO à maintenir son poids économique et son influence sur le continent africain. Une réflexion approfondie sur les implications d’un tel scénario s’avère nécessaire pour les États membres restants.
Par : Prince Nicolas